Русские видео

Сейчас в тренде

Иностранные видео


Скачать с ютуб L'HISTOIRE DU PEUPLE BAMILEKE в хорошем качестве

L'HISTOIRE DU PEUPLE BAMILEKE 5 лет назад


Если кнопки скачивания не загрузились НАЖМИТЕ ЗДЕСЬ или обновите страницу
Если возникают проблемы со скачиванием, пожалуйста напишите в поддержку по адресу внизу страницы.
Спасибо за использование сервиса savevideohd.ru



L'HISTOIRE DU PEUPLE BAMILEKE

Les BAMILEKE et leurs traditions ainsi que les chefferies qui veillent et assurent le respect des traditions de génération en générations. Bamiléké et son histoire Les Bamilékés représentent un groupe socioculturel qui occupe les hautes terres de l’Ouest. Ils descendraient des Baladis partis de l’Égypte au IXe siècle et qui arrivèrent en région Tikar vers le milieu du XIIe siècle. Vers 1360, à la mort du roi Ndéh, leur dernier souverain unique, les Bamiléké se sont divisés. Yendé, premier prince, a refusé le trône et traversé le Noun pour fonder Bafoussam. Sa soeur est allée vers la région de Banso (il existe près d’une trentaine de villages Bamilékés dans le Nord-Ouest anglophone). Vingt ans plus tard, Ncharé, le cadet, descend dans la plaine du Noun pour fonder le pays Bamoun. Quasiment tous les autres groupements Bamilékés nés entre le XVe siècle et le XXe siècle sont issus de Bafoussam. Les chefferies bamilékés Chef Il existe 11 chefferies de premier rang et 116 chefferies de deuxième rang dans l’Ouest du Cameroun. Une chefferie Bamiléké est une sorte de micro-état centralisé autour d’un roi puissant jouissant d’un pouvoir de droit semi-divin. Le chef, appelé Fo’o, est un descendant de la dynastie fondatrice du village. Le pouvoir du chef est modéré par l’existence des sociétés secrètes : administratives, comme le Conseil des neuf ou Mkamvu’u religieuses, comme le Conseil des sept ou Mkam Sombeu guerrières, comme les Madjoung ou Ku Gaing qui combattent les sorciers maléfiques totémiques Les croyances Bamiléké traditionnelles sont toujours très vivaces. Les Bamilékés croient en l’existence d’un être suprême, appelé Si, ainsi qu’en de nombreux esprits ou divinités à portée plus limitée (dieu du village, dieu du quartier, dieu de la maison). Le culte des ancêtres est très vif. Les funérailles rythment la saison sèche, et constituent des grandes fêtes hautes en couleurs. Elles se déroulent une ou plusieurs années après le décès. Comme les Bamilékés pensent que l’esprit d’un défunt se trouve dans son crâne, le crâne du défunt est déterré et sera gardé aux côtés des crânes de tous les ancêtres de la famille, dans une petite maison destinée à cela. Des offrandes sont faites aux crânes, qui sont consultés régulièrement par le successeur de la lignée, notamment lorsqu’une question difficile concernant la famille se pose. La société Bamiléké est élitiste mais aussi solidaire: la réussite personnelle est encouragée et récompensée par des titres de notabilité au sein de la chefferie. L’architecture Bamiléké se caractérise par sa démesure et son symbolisme. L’organisation des bâtiments dans une chefferie suit des règles strictes basées sur la cosmogonie Bamiléké. Les bâtiments, fait de bambous raphia et de chaume, sont surmontés de toitures pyramidales ou polypyramidales (appelées localement toits coniques). Les symboles cosmogoniques sont présents de manière récurrente. Les rites bamilékés de Ndop Le Royaume de Ndob et les autres royaumes formés et divisés qu’ils étaient, n’arrivaient pas à résister individuellement contre leurs ennemis communs. C’est alors que le roi de Ndob eut l’idée de proposer la réconciliation et l’alliance à ses frères devenus aussi des rois. La réconciliation des frères ennemis : ils se retrouvèrent ainsi dans la grande salle au palais royal de Ndob en présence d’un voyant. Tout en leur rappelant qu’ils sont tous des frères, ce dernier proposa un certain nombre de symboliques qui deviendront Les Rites de Ndop : Vin de palme Le voyant, conseiller de son état, aspergea des grains de Didim, jujube dans tous les coins de la pièce. Le but du geste, dit-il, était d’apaiser les coeurs des rois présents, car chacun avait des rancoeurs contre les autres et ne voulait pas les voir, encore moins dialoguer avec eux. Le geste fut un succès et les rois se réconcilièrent. Et pour sceller cette réconciliation, ils burent du Mlou’kheu, vin de raphia et mangèrent le Tse, Kola prévus par le même voyant. Ce vin et cette kola étaient le cadi de non trahison. En effet, après avoir bu de ce vin de la réconciliation et mangé de cette kola, toute trahison devait se traduire par l’action destructrice du Ndoh, malédiction sur le traître. Queue de cheval Pour affirmer devant les diverses populations qu’ils s’étaient réconciliés, les rois sortirent de la salle avec chacun une branche de Fuekang, arbre de paix à la main droite. Il fut demandé à chaque roi de se munir du Lam, Double-Gong, d’un grand tam-tam ou de tout autre instrument à l’entrée du palais royal. Chaque Roi rentra alors dans son royaume et les conflits cessèrent. Jujube L’ennemi qui n’était pas au parfum de la nouvelle donne entre les divers Rois et croyant encore à leur éternelle division attaqua une fois de plus. Mais cette fois-ci le message du danger fut transmis à l’aide des doubles gongs et des tam-tams. La résistance fut immédiatement organisée, et contrairement aux habitudes un dur combat eu lieu. L’ennemi trouvant le terrain m

Comments