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Al Campbell X Reggae.fr – Take A Ride (Dubplate)

25 ans Reggae.fr Dubplate Story Al Campbell X Reggae.fr – Take A Ride (Dubplate) Studio, mix et images : Irie Ites Montage : Respect Productions FULL STORY : https://reggae.fr/lire-news/22279_202... 25 ans = 25 artistes = 25 producteurs = 25 dub plates vidéos !!! Pour notre anniversaire, nous avons décidé de vous raconter nos 25 ans en musique et en vidéo. Nous avons demandé à 25 artistes de nous/vous offrir une dub plate vidéo d’un morceau qui compte et a compté pour le site et avons décidé de vous raconter pourquoi. L’occasion de revenir sur des souvenirs qui nous ont marqué, les joies, les galères aussi que nous avons traversées, toujours en musique. Notre Dubplate Story en quelque sorte. Aujourd'hui, nous souhaitons consacrer notre Dubplate Story à un morceau dont l’histoire est incroyable : Take A Ride d'Al Campbell. Ce morceau est sorti en 1978 chez Studio One et il est chargé d'histoire... et pour cause, ce n'est pas Al Campbell qui l'a enregistré initialement... Take A Ride est en effet le premier tune enregistré sur la rythmique enregistrée chez Coxsone. Malheureusement, lors de sa sortie, il passe inaperçu et le riddim prend alors le nom du morceau qui connaît le plus de succès à l'époque : Truth & Rights de Johnny Osbourne. Le fameux Take A Ride, crédité à Al Campbell, est en fait enregistré par un illustre inconnu dont on ignore toujours le nom. Campbell nous confiait récemment : "Ils ont mis mon nom sur le disque, mais je n’ai pas chanté cette chanson. En fait, l’artiste qui a enregistré « Take a ride » était fou. Il pensait qu’en enregistrant une seule chanson, il deviendrait riche. Mais c’est moi qui ai reçu tous les honneurs pour cette chanson." Take A Ride est donc un échec en 1978, qui est devenu depuis un hit et Al Campbell se voit obligé de la chanter lors de ses concerts... pour le plus grand plaisir de nos oreilles tant la voix du chanteur est chaude et poignante. Al Campbell est né le 31 Août 1954 à Kingston. Dans son quartier résident quelques chanteurs et il prend très vite la voie de la musique, évitant ainsi de traîner dans la rue. Il enregistre sa première chanson au Treasure Isle Freedom, Justice & Equality mais c'est chez Coxsone qu'il s'installe. Il fait ses premiers enregistrements à Studio One, à la fin des années 1960, au sein du groupe vocal The Thrillers. De là, Coxsone va l'engager en tant que session-man, spécialiste en harmonies vocales. Il chantera notamment avec les Vegetables, les Freedom Singers, les Tamlins et les Heptones (au départ de Leroy 'Heptone' Sibbles). Enregistrée et mixée chez nos collègues d’Irie Ites, celui que l’on appellait Mister Lover’s Rock en Jamaïque dans les années 1980, nous expliquait en 2011 déjà le pourquoi de son surnom : « Et bien, si vous écoutez tous mes albums, vous verrez qu’il y a du son pour tout le monde. Il y a des morceaux pour ceux qui aiment le roots, ceux qui aiment le lover’s rock, ceux qui aiment le dancehall... Alors ce surnom est venu car, dans les années 1980, tous les morceaux lover’s rock que je faisais étaient des numéros 1. J’ai eu 14 numéro 1 en Angleterre. Je détiens le record parmi les artistes jamaïcains en ce qui concerne les charts anglais. Même Bob Marley n’a pas réussi ça ! Je suis même resté deux fois 6 semaines à la première place avec Late Night Blues et Gee Baby. Honneur et Respect à Al Campbell ! La semaine prochaine on continue notre voyage jamaïcain.