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Le TGV Chinois : 45,000 km vs. Première Ligne aux États-Unis. Guide du Rêve Américain du TGV.

Alors que le réseau ferroviaire à grande vitesse de la Chine atteint 45 000 kilomètres, les États-Unis ont enfin commencé la construction de leur propre ligne à grande vitesse. Entre 1991 et 1998, les États-Unis avaient prévu 11 corridors de trains à grande vitesse. Selon l'Associated Press, il y a deux mois, le projet de train à grande vitesse reliant Los Angeles et Las Vegas a officiellement débuté. Ce projet, d'une longueur de 351 kilomètres et d'un coût de 12 milliards de dollars, est conçu pour des vitesses dépassant les 300 kilomètres par heure et doit être achevé avant les Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028. Le secrétaire américain aux Transports, Pete Buttigieg, a déclaré : "Pendant des décennies, les Américains ont rêvé de trains à grande vitesse, et maintenant, cela devient enfin une réalité." L'Union internationale des chemins de fer (UIC) a une définition large des trains à grande vitesse, englobant l'infrastructure, les rames à grande vitesse et les conditions d'exploitation. Typiquement, les nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse sont conçues pour des vitesses maximales comprises entre 250 et 350 kilomètres par heure. En Chine, un train à grande vitesse est défini comme une ligne dédiée aux passagers avec des vitesses de conception de 250 kilomètres par heure ou plus. Les États-Unis font face à de nombreux défis pour construire des trains à grande vitesse. L'immensité du pays et sa faible densité de population, combinées à des réseaux routiers et aériens bien développés, réduisent l'urgence de développer des trains à grande vitesse. De plus, les coûts élevés d'acquisition de terres et les dépenses immenses pour construire des lignes électrifiées longue distance nécessitent des investissements considérables dans la production d'énergie, la transmission et la fabrication de locomotives. Enfin, la construction de trains à grande vitesse affecte les intérêts des industries automobile, pétrolière et aérienne, dont l'opposition a freiné les progrès. Malgré ces défis, le développement des trains à grande vitesse entre les grandes métropoles américaines présente un potentiel. Par exemple, le corridor New York–Philadelphie–Baltimore–Washington offre des avantages évidents pour les trajets entre 300 et 1 000 kilomètres. En décembre 2023, l'administration Biden a annoncé une augmentation significative des fonds fédéraux pour soutenir les projets de trains à grande vitesse. Le projet de train à grande vitesse de Californie, visant à relier Los Angeles et San Francisco avec une vitesse de conception de 350 kilomètres par heure, devrait réduire le temps de trajet entre ces villes à 2,5 heures. Cependant, le projet fait face à de nombreuses difficultés, avec un budget passant de 33 milliards de dollars initialement à 113 milliards de dollars en 2022. Les experts spéculent qu'au rythme actuel, le projet pourrait finalement rester inachevé. #TrainGrandeVitesse #CorridorMoyen #Brightline #CheminsDeFerAméricains #InfrastructureTransport