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EP1 - Dianké Waly & Ngaling Sonko / Version Mandinka

L’incroyable histoire de Dianké Wali et de Ghalain Sonko ,le Percepteur des Impôts Ce kanta mansa est resté célèbre dans l’histoire du Gabou. Il est le héros d’une belle épopée encore chantée par les griots gabounkés. Né à Mankountang dans le Sankolla, pays des Sonko,il était koring et se fit remarquer de bonne heure par sa bravoure. Quelques années avant le règne de Dianke Wali,il exerçait déjà en fait le métier de percepteur du Gabou, car son frère, Nfally Sonko, cavalier poltron, restait en arrière et envoyait Galain Sonko réclamer l’impôt aux mansa et autres kanta mansa. On dit que lui même n’était brave que devant les foulacounda et les morocounda inoffensifs. La réputation de Galain Sonko était grande au moment où Dianké Wali monta au trône ; il n’hésitait pas à assiéger même les nanthio pour réclamer taxes et impôts dus au mansa-ba. Une fois nommé percepteur en titre, le fougeux koring se constitua une milice redoutable. Il passait son temps sur les routes ; quand il arrivait devant une ville, le mansa ou le kanta mansa avait intérêt à s’acquitter vite de l’impôt. En fait de milice, Galain Sonko avait une véritable armée, vivant sur le pays et capable d’assiéger n’importe quelle place. On le vit parcourir le Gabou d’un bout à l’autre ; les provinces périphériques comme le Manna, le Koli ou le Chanya le virent aux portes de leur ville ; il raffermit ainsi l’autorité du mansa-ba jusqu’à l’Océan,vers le Niomi et le Fogny, jusque dans le Damantang au sud-est. Les griots lui composèrent un hymne que les femmes chantaient dans tous les villages. L’infatigable koring remplit les greniers royaux ; le trésor royal fut garni. Mais Galain Sonko, en bon Soninké, fit peser tout le poids de son autorité sur les morocounda, jugés par lui foyers de contestation du pouvoir gabounké. Ces villages musulmans, avec les foulacounda, étaient les plus opulents du Gabou. Là résidaient de gros marchands affrétantdes caravanes ou les hébergeant. De ces villages partaient les caravanes vers les comptoirs de Seju ou de Gambie, avec des ânes lourdement chargés de cires, d’arachides, de peaux et de grains. Les taxations du percepteur étaient telles que plusieurs caravaniers émigrèrent vers les rives de la Gambie, au grand dam des commerçants français de Seju. Quant aux foulacounda, Galain Sonko qui vouait aux Peuls une haine inextinguible depuis que le Fouta avait fait des raids victorieux dans le Kantor, les mit tout simplement en coupe réglée. Là également, les fulo s’enfuirent en grand nombre, qui vers le Forria, qui vers le Djimara. Les descentes du percepteur dans le Manna étaient fréquentes ; les Peuls de cette province étaient certainement les plus malheureux, pillés, tantôt par les Peuls musulmans, tantôt par les Mandingues. Au bout de deux ans, l’autorité du mansa-ba était restaurée dans tout le Gabou ; l’impôt rentrait ; les assemblées annuelles étaient tenues et il y avait affluence des nianthio et kanta mansa à Kansala à cette occasion. Dianke Wali, grâce aux revenus des impôts et autres taxations, entreprit dès sa première année de règne la construction d’un nouveau Moungniningo ou palais. Il fit venir les meilleurs artisans du Gabou ; il en vint même du Fouta Djallon, en la personne des Djallonkés affectés à la confection des toitures des mosquées et qui avaient fui. Dianke Wali se dota d’une garde montée richement habillée ; il fit revivre le protocole ancien ; il avait maintenant de quoi doter ses courtisans, de quoi les habiller. Le Gabou semblait renaître de ses cendres. Le mansa-ba tenait des séances solennelles ; il rendait justice et réglait les différends entre les kanta mansa. Galain Sonko, le percepteur qu’on appelait aussi mansa Galain, était dans tout son éclat. C’est à cette époque – en 1847 – qu’éclata l’affaire de Manda. L’affaire de Manda C’est à partir de l’affaire de Manda que la lutte entre le Gabou et le Fouta entra en phase décisive. Jusque là, de part et d’autre, on s’était livré à des coups de mains. Voici les faits, relatés à quelques variantes près par les diverses traditions mandingues. Vers 1847, Dianké Wali envoya des marchands dans le Djolof et au Kadior pour se procurer des chevaux afin de remonter la cavalerie de Kansala ; d’autres marchands se rendirent à Manda, ville marchande du Fouta Djallon, non loin de Touba [en Guinée], où on faisait un grand commerce de marchandises européennes provenant de factories de Kakandé etde Rio Pongo. Arrivés à Manda, ces marchands, ne connaissant personne, s’installèrent sur la place publique ou bantan. Il ouvrirent leurs sacs de voyage et commercèrent à se restaurer, attendant que quelques habitants leur proposent l’hospitalité traditionnelle due aux voyageurs qui arrivent dans un village. Mais c’était un vendredi et c’était aussi l’heure de la prière ; les ruelles étaient désertes, hommes femmes, tous les adultes étaient à la mosquée, pas même les enfants ne circulaient dans les ruelles. Les Gabounkés parlaient bruyamment et riaient avec de grands

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