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La petite histoire de Rosa Bonheur

C’est la petite histoire des grandes femmes aujourd’hui. De cette femme, Rosa Bonheur, Une femme d’exception puisqu’elle a été première dans bien des domaines. Première née de sa fratrie mais surtout 1ère à avoir eu un impresario, 1ère à avoir été membre de la SPA, et 1ère femme à avoir reçu la légion d’honneur. Elle est une artiste peintre née en 1822 à Bordeaux spécialisée dans la représentation d’animaux. Un nom de famille, Bonheur, qui ne reflète pas bien la vérité de son enfance. Il est vrai qu’elle garde des bons souvenirs de ses vacances chez son grand-père au château Grimont à Quinsac, en Aquitaine. Là bas elle admire déjà la nature et s’amuse avec les vaches. Mais elle sera très marquée par la mort de sa mère, alors qu’elle n’a que 11 ans. Véritable garçon manqué, Rosa passe alors son adolescence auprès d’un père peintre au talent peu reconnu. C’est d’ailleurs pour la peinture que Rosa exprime très jeune son intérêt. Mais c’est un milieu fermé pour une femme et encore plus pour une jeune fille. L’école des Beaux-Arts n’est par exemple pas ouverte aux élèves du beau sexe. Mais notre Rosa persiste et signe et devient très vite l’une des principaux peintres animaliers du milieu du XIXe siècle. Très connue notamment pour sa toile « Le labourage nivernais ». Imaginez que du haut de ses 1m50 elle a réussi l’exploit de peindre cette toile aux dimensions jugées exorbitantes (1,34 m x 2,60 m). BT « Le labourage nivernais » Mais la renommée de cette bordelaise explosera surtout en Angleterre et Outre-Atlantique avec « Le marché aux chevaux ». BT « Le marché aux chevaux » D’ailleurs pour se rendre dans les marché aux bestiaux en France, Rosa Bonheur disposait d’un permis de travestissement exceptionnel, qui lui permettait de porter le pantalon. Portant cheveux courts et pantalons, Rosa dérangeait par bien des aspects les bonnes mœurs de l’époque. Ce tableau qui la représente a d’ailleurs été peint par l’une des femmes de sa vie, Anna Kumple. Avec laquelle elle viviat au château de Fontainebleau, et où vivait une animalerie et sa lionne Fatma en liberté, qu’elle peignait souvent. C’est aussi là bas qu’elle y a portraituré une autre bête sauvage, grande figure du far west : Buffalo Bill. Il n’y a rien à dire Rosa Bonheur était une femme qui ne manquait pas de piquant. Pour en savoir plus, rendez-vous ici : http://www.france3.fr/midienfrance