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Marie Antoinette par l'atelier de Vigée Le Brun

[VENTE à VENIR] Découvrez l'histoire de ce superbe tableau de Marie-Antoinette et ses enfants présenté par Maxime Charron à l'occasion de la vente de Souvenirs Historiques du 11 Juin 2022. Notre tableau, également connu sous le nom de Marie-Antoinette de Lorraine-Habsbourg, reine de France, et ses enfants est la seule copie peinte connue – encore en mains privées – aux dimensions de l’original, et habillée d’un cadre en bois doré à palmettes, écoinçons fleurdelysés, surmontée d’un blason aux armes d’alliance de France et d’Autriche. D’autres copies existent, de facture très proche mais de petit format, peintes ou tissées aux Gobelins. Exécutée dans les années 1820, la nôtre a une histoire particulière puisqu’elle fut très probablement commandée par la duchesse de Berry ou le roi Charles X lui-même pour être offerte en cadeau de mariage à la comtesse de Vierzon (1809-1891), fille naturelle du duc de Berry et d’Amy Brown, qui épousa le 16 juin 1827 Athanase de Charette (1796-1848), neveu du chef vendéen François Charette de La Contrie, et lui-même lieutenant de la duchesse lors des dernières insurrections chouannes en mai-juin 1832. Notre tableau fut conservé dans leur descendance jusqu’à sa vente publique à Nantes le 26 mars 2002. Passée entre diverses mains – notamment aux États-Unis –, elle quitte aujourd’hui une collection française. L’œuvre reprend la célèbre image de Marie-Antoinette et de ses enfants, peinte sur commande de la Maison du roi, par Élisabeth Vigée Le Brun et exposée au musée national du château de Versailles. En juillet 1785, la réputation de la reine est ternie par l’affaire du collier. Un tableau la représentant redorerait son blason… Son amie Vigée Le Brun est choisie. Marie-Antoinette est entourée de son fils cadet – le futur Louis XVII – assis sur ses genoux, de sa fille Marie-Thérèse appuyée sur son bras, de son fils aîné Louis Joseph, alors Dauphin, près du berceau vide de Sophie Béatrice, sa fille cadette décédée peu de temps avant l’achèvement du tableau. La reine est vêtue d’une robe de velours rouge doublée de zibeline, parée de petits bijoux. Exposée au Salon de 1787, l’œuvre reçoit un accueil mitigé du public. Il est l’un des trésors nationaux du château de Versailles, à qui il a été confié par Louis-Philippe. Le nôtre pourrait être de la main d’Eugénie Tripier-Lefranc, nièce et élève de son illustre tante.