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Entre le Kosovo et la Serbie, une réconciliation hors d'atteinte ? | Géopolitis 1 год назад


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Entre le Kosovo et la Serbie, une réconciliation hors d'atteinte ? | Géopolitis

La récente flambée de violences dans le nord du Kosovo fait craindre l'éclatement d'une crise plus large dans la région. Au-delà de la rivalité entre le Kosovo et la Serbie, une lutte d'influence se joue entre la Russie et les puissances occidentales. Invité : Jean-Hubert Lebet, ancien ambassadeur suisse au Kosovo Présentation : Jean-Philippe Schaller "Ce qui est extrêmement surprenant et inquiétant, c'est le fait que la KFOR ait été attaquée directement", souligne d'emblée l'ancien ambassadeur suisse au Kosovo Jean-Hubert Lebet. Le diplomate s'étonne de la tournure particulièrement violente des derniers incidents au nord du Kosovo, dirigés contre les forces de maintien de la paix de l'Otan, la KFOR. Devant la mairie de Zvecan fin mai, des centaines de manifestants serbes ont affronté la police kosovare et les soldats de l'Otan. Ces violences ont fait plus de 80 blessés, dont une trentaine de soldats de la KFOR. Depuis plusieurs semaines, les manifestants réclamaient le départ du maire albanais fraîchement élu dans cette ville à majorité serbe. Dans les localités du nord, les dernières élections ont été massivement boycottées par la communauté serbe. Avec un taux de participation en dessous de 4%, des albanophones se sont tous retrouvés en tête des scrutins. - Plaques d'immatriculation dans le viseur - Le Premier ministre kosovar Albin Kurti s'est montré déterminé depuis le début la crise à réaffirmer la souveraineté du Kosovo dans le nord du pays. La région, peuplée essentiellement de Serbes, vit habituellement à l'heure de Belgrade. Cette nouvelle flambée de tensions remonte à plusieurs mois. Pristina avait décidé de ne plus autoriser les plaques d'immatriculation serbes dans cette partie du Kosovo. Cette décision a provoqué des démissions en cascade dans toute la fonction publique, y compris les maires serbes des localités du nord. Pristina accuse également Belgrade d’avoir mobilisé des groupes criminels pour attiser les violences. "En principe, le nord du Kosovo fait partie du Kosovo, qui a des lois et où les plaques sont faites d'une certaine façon", poursuit Jean-Hubert Lebet. Or, "il existe des structures parallèles serbes qui refusent de s'adapter. Les plaques sont en caractères cyrilliques. On ne paye pas les factures d'électricité au Kosovo. On ne respecte pas les règles. Jusqu'à récemment, les officiels kosovars n'avaient pas le droit d'entrer. Et le régime [du président serbe] Vucic impose des cadres, que ce soit des juges ou des policiers, pour garder la mainmise sur le nord du Kosovo", dit-il. - Les Occidentaux pressent Kurti - Après plusieurs semaines de pressions occidentales - Paris, Berlin et Washington en tête - pour organiser de nouvelles élections, le Premier ministre kosovar Albin Kurti s'est dit prêt à des concessions. Pristina compte organiser de nouveaux scrutins dans les localités du nord, à condition que les violences cessent. Les tensions sont à nouveau montées d’un cran mi-juin, avec l'arrestation par la Serbie de trois policiers kosovars soupçonnés d’actes terroristes. L'Union européenne somme depuis plusieurs semaines Pristina et Belgrade de régler leur contentieux. Les dirigeants serbe et kosovar, invités jeudi à Bruxelles pour des pourparlers, ont refusé de se rencontrer. "Il est impératif de faire baisser la tension et d'organiser de nouvelles élections dans le nord avec la participation des Serbes du Kosovo. C'est crucial pour la région et pour l'UE", avait alors plaidé le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Crucial pour une Europe désireuse de ne pas laisser la Serbie se rapprocher plus de la Russie. La Serbie est officiellement toujours candidate à l'Union européenne, mais cultive de bonnes relations avec Vladimir Poutine. Elle est l’un des seuls pays européens à ne pas avoir pris de sanctions contre la Russie après l'invasion de l'Ukraine. Le Kosovo a déclaré son indépendance en 2008 et celle-ci est reconnue par environ la moitié des pays membres des Nations unies. De son côté, la Serbie n’a jamais reconnu l'indépendance du Kosovo, tout comme plusieurs pays de l'Union européenne, la Chine et la Russie. Au sommaire: 00:00 Kosovo déchiré 02:01 Le Kosovo affronte une flambée de violences inédite de la part de la minorité serbe 05:42 Jean-Hubert Lebet: "Je ne comprends pas l'indulgence des Occidentaux vis-à-vis de la Serbie" 10:19 En Serbie, le gouvernement Vucic attise la fibre nationaliste 12:59 Jean-Hubert Lebet: "C'est dans l'intérêt évident de la Russie d'avoir un front supplémentaire contre l'Occident" 19:14 En Bosnie-Herzégovine, un fragile système politique hérité des accords de Dayton 22:30 En 1999, le parcours d’un réfugié kosovar parti de Lucerne pour rejoindre les rangs de l’UÇK Le site de Géopolitis : http://geopolitis.ch #kosovo #serbie #russie

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