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HISTOIRE DE SAMORY TOURE - Marabout et Resistant - Le dernier Fama du Mandén

L'Almamy Samory Touré (ou Samori Touré), né vers 1830 à Miniambaladougou, dans l'actuelle Guinée, tombé à Guélémou, actuelle Côte d'Ivoire, et décédé le 2 juin 1900 à Ndjolé, actuel Gabon, est le fondateur de l'empire Wassoulou, un empire éphémère qui s'étendait de Siguiri et des régions méridionales de l'actuel Mali jusqu'aux régions forestières de Moyenne Guinée, autour des deux de ses grandes capitales : Kankan et Bissandougou (Guinée actuelle)1. Celui-ci s'effondra en 18982. Luttant militairement contre la pénétration française et britannique en Afrique occidentale pendant près de vingt ans, Samory Touré, quoique largement méconnu, est considéré comme le dernier grand chef noir indépendant de l'Afrique de l'Ouest3 et l’un des plus grands résistants africains à la pénétration coloniale, à la fin du XIXe siècle4. Son arrestation marque l'achèvement de la conquête de l'Afrique de l'Ouest3. Né vers 1830 à Miniambaladougou (actuellement au sud-est de la Guinée), ce fils de marchand dioula (konianké-malinké) grandit dans une Afrique de l’Ouest en pleine mutation du fait du nombre croissant de contacts avec les européens. Le commerce avec l’Europe avait rendu riches certains États africains, pendant qu’une utilisation croissante des armes à feu modifie la guerre traditionnelle. Ses parents avaient abjuré l’islam pour se convertir au paganisme. En 1848, la mère de Samory, Sokhona Camara, est capturée au cours d'un raid mené par Sory Bourama5, du clan Cissé, et réduite en esclavage. Ne disposant pas de l'argent nécessaire pour la racheter, il doit, pour obtenir la libération à terme de sa mère, se mettre au service des Cissé auprès desquels il apprend le maniement des armes. D'après la tradition, il reste à leur service « sept ans, sept mois, sept jours ». Libéré aussi de son serment au roi Ibrahima, il ne rentre toutefois pas chez lui et devient le chef des armées d’un autre seigneur, le roi du Toron, Bitiké-Souané5. Il s'engage pour deux ans dans l'armée de Saransware-Mori, faama (dirigeant militaire) des Bérété, ennemis des Cissé, avant de rejoindre son propre peuple, les Camara. Nommé kélétigui (chef de guerre) à Dyala en 1861, Samory prononce le serment de protéger son peuple contre les Bérété et les Cissé. Il crée une armée professionnelle et nomme ses proches, notamment ses frères et des amis d'enfance, à des postes de commandement. En 1864, El Hadj Umar Tall, le fondateur d'un empire en pleine expansion qui domine alors la région du Haut Niger, l'Empire toucouleur, meurt. Son empire se désagrège. En 1867, Samory est un chef de guerre à part entière, possédant sa propre armée regroupée à Sanankoro dans les hautes-terres guinéennes, sur les bords du Haut-Milo, un affluent du fleuve Niger. C'est à cette époque qu'il se convertit à l'islam et prend entre 1873 et 1874 le titre d’almami, guide religieux5. Il décrit son État comme un "État guerrier et marchand" dont les marchandises sont souvent des esclaves des tribus conquises. Samory Touré noue des partenariats commerciaux qui lui permettent d'obtenir des fusils en nombre suffisants et des chevaux, lui donnant un avantage déterminant sur les petits royaumes voisins5. En 1876, Samory importe ainsi des fusils à chargement par la culasse par l'intermédiaire de la colonie britannique de la Sierra Leone. À la tête de son armée, composée essentiellement de fantassins armés d'un sabre, d'un poignard et d'un fusil, il s'empare du district de Buré dans la région de Siguiri, riche en or (actuellement à cheval sur la frontière entre la Guinée et le Mali), en vue de renforcer ses finances. En 1878 il est assez puissant pour s'autoproclamer faama (« dirigeant militaire ») de son propre empire Wassoulou. Il fait de Bissandougou sa capitale et entame des échanges commerciaux et diplomatiques avec l'empire Toucouleur voisin et déclinant. En 1881, Samory est capable de sécuriser son emprise sur Kankan (actuelle Guinée), ville clé du commerce dioula, située au bord du Haut-Milo. Kankan est alors un centre du commerce de la noix de kola, stratégiquement positionné pour contrôler les routes de commerce avoisinantes. En 1881, le Wassoulou s'étend en Guinée et au Mali, depuis l'actuel Sierra Leone jusqu'au nord de la Côte d'Ivoire et Bobo-Dioulasso au Burkina Faso. Pendant que Samory conquiert les nombreux petits États tribaux qui l'entourent, il manœuvre aussi sur le plan diplomatique. Il engage des relations régulières avec les Britanniques en Sierra Leone et tisse des liens prometteurs avec l'imamat du Fouta-Djalon. L’armée de Samory Touré est remarquable car, au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, elle passe d'un modèle féodal à un modèle moderne s'inspirant des standards européens sous l'impulsion de son chef5. À la fin des années 1870, les Français commencent leur expansion en Afrique de l'ouest, à partir de l'est du Sénégal, avec pour but d'atteindre le haut Nil dans le Soudan actuel.Ils cherchent aussi à progresser vers le sud-est pour atteindre leurs bases en CI

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